Dès l’âge de cinq ans, je griffonnais des textes sur le papier : des poésies, des pamphlets sur Sarkozy, Hollande, Macron et autres filous du même acabit. C’est à sept ans que j’écrivis mes premières nouvelles. J’étais influencé à l’époque par Coluche, Francis Blanche, Jean Amadou, Pierre Dac etc. Je les remercie, ici, de m’avoir sauvé de la télévision actuelle, la politique, la religion et de 99,9% des humoristes français.
Comme tous les parents certains d’avoir enfanté un génie, les miens pensaient que j'étais H.P.I (haut potentiel intellectuel ou indiscipline, j'sais plus). Après des études courtes et laborieuses j'ai finalement échoué à l’armée qui m’a proposé de bosser sur un truc plus efficace qu’une bombe pour annihiler toute tentative de gamberge chez l’être humain. C'est là j’ai inventé l’arme absolue — les réseaux sociaux.
Pour mon invention, je fus décoré de la légion d’honneur à 17 ans pour services rendus aux marionnettistes qui nous gouvernent.
A 20 piges, après des études à l’Académie des lettres et des colis, j’entamais une carrière d’écrivain. Ma plus grande contribution fut *Le dictionnaire inversé*. Il commençait par la lettre Z.
Plaisanteries mises à part, j’ai voulu écrire « Du Rififi à la Trimardière » pour me faire plaisir, pour mes enfants et les potes. Pour celles et ceux qui kiffent me voir écrire comme je parle. On est à des bornes du style académique mais, proche de celui où je vis. J’en profite, vu que je me donne la parole, pour remercier Frédéric Dard, Michel Audiard et mon Daron qui, avec leur manière de raconter les histoires, m'ont offert de bons moments de rigolade.
Bref, si t’as survécu à cette succinte présentation, tu pourras lire ma Novella sans te griller les neurones.